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Les sons oui, le bruit, non.

A la recherche du silence perdu, c’est le traveil des audio naturalistes. Ils enquêtent pour essayer de trouver des fenêtres où seuls la terre, la nature, les animaux s’expriment sans le « boucan humain ». Cette pollution est la conséquence de nos infatigables progrès.

A l’aide de micros ultra sensibles, ils perçoivent les bourdonnements des moteurs d’usine, le souffle lointain des voies rapides portées par les vents, l’avion qui se pense seul au monde même en plein nature. Il ne reste désormais que peu de zones réellement silencieuses en France et encore parfois interrompues, perturbées.

 

Si 20% de la population européenne est touchée par la pollution sonore, les animaux eux n’ont que leur voix et leurs signaux pour communiquer, qui sont couverts par notre bruit.

 

Le reportage de France Culture

Le blog des audionaturalistes